Quel lien y a-t-il entre l’Ecole des Mines de Saint-Etienne et les Jeux olympiques qui viennent d’avoir lieu à Paris ? Il y en a au moins un ! Je vous invite à le découvrir en lisant les lignes qui suivent.
Pour atteindre Paris et ses Jeux, la flamme olympique a voyagé depuis la Grèce, où elle a été allumée aux rayons du soleil. Le transport s’est fait de deux façons. Principalement par la belle torche brandie à bout de bras par tant de personnes en relais, marchant et courant, d’un bout à l’autre de la France métropolitaine (elle est passée à Saint-Etienne et dans la Loire), aussi bien qu’en Outre-mer. Mais également, lors d’étapes plus délicates, en bateau ou en avion, à l’intérieur d’une jolie lampe dorée où elle apparaissait en sécurité dans sa couronne de verre. Peu de journalistes nous ont dit que, dans ce second cas, il s’agissait d’une lampe de mineur (les habitants des anciens pays miniers, en particulier ceux du bassin de Saint-Etienne, l’ont certes reconnue (1)). Pourquoi une lampe de mineur ? Il est sûr que l’aspect esthétique de la lampe, la confiance qu’on peut lui accorder pour protéger la précieuse flamme olympique (souvenez-vous de Léon Marchand la portant à la cérémonie de clôture des Jeux - on parle de lampe de sureté ou de sécurité -), et peut-être même l’aspect patrimonial (avec un apport déterminant des ingénieurs européens : anglais, français…, pour sa mise au point (2)) ont compté.
Mais, apparemment, aucun commentateur ne nous a donné des explications sur la forme bizarre, élancée, surmontée d’un tronc de cône métallique, de cet instrument, ni sur son fonctionnement. La lampe paraît simple ? Non, elle cache une structure interne complexe, elle cache un fonctionnement spécifique, elle a toute sa charge d’histoire humaine.
Les ligériens savent tout cela, mais rafraîchissons leur la mémoire !
Bernard GUY
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